Depuis quelques années émerge dans le débat public et politique, dans différents cantons suisses, la question du consentement éclairé. La « Simple question Philippe Vuillemin – Le consentement éclairé, un sujet d’actualité permanent (18_QUE_025) » en témoigne et évoque un contraste frappant entre les années 1950, où la question ne se posait même pas et l’an 2018, où « on vous assaille dès votre hospitalisation tout en vous faisant signer, très souvent, un consentement général pour maintenant et à venir, recherche comprise ».
La question se pose donc de l’évolution historique du concept de consentement, de ses modèles, dans la recherche clinique aussi bien que dans la pratique des soins, dans une époque marquée par une préoccupation majeure relativement aux droits fondamentaux des patients et au respect des valeurs et principes qui dictent tout acte médico-soignant.
Ce projet vise à apporter une réponse à cette question, en poursuivant une recherche historique associée à une critique des modèles actuellement utilisés ou envisagés.
Cette recherche poursuit deux objectifs :
- mieux comprendre les mécanismes nécessaires pour garantir la protection de personnes qui décident librement et de manière éclairée de participer à des études cliniques,
- procurer aux chercheurs des éléments leur permettant de mieux appréhender les aspects sensibles en lien avec l’étendue du consentement (spécifique ou général).
Responsable: Vincent Barras
Chercheuse: Izel Demirbas