J'ai eu un AVC. Et après?

Pour aider les patients à gérer au mieux les répercussions qu'engendre ce type d'événement, le Centre Cérébrovasculaire du CHUV propose, depuis 2013, un programme unique en Suisse d'éducation thérapeutique pour les patients et leur entourage.

En Suisse, on estime annuellement à 16’000 personnes le nombre de victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’un accident ischémique transitoire (AIT), soit deux personnes toutes les heures. Silencieux, brutal et imprévisible, l’AVC a des répercussions dans tous les domaines de la vie et entraîne une série de bouleversements physiques, émotionnels et psychologiques que le patient et son entourage doivent apprendre à gérer et accepter.

Diminuer le risque de récidives et améliorer la qualité de vie

Pour les accompagner dans ce processus, le Centre cérébrovasculaire du Service de neurologie du CHUV, sous la houlette de Diane Morin, infirmière spécialisée en éducation thérapeutique, a mis sur pied en 2013 un programme unique en Suisse d’éducation thérapeutique du patient, nommé ETaPe, qui se décline en quatre matinées de formation. Son objectif : aider les patients et leur entourage à développer des compétences pour diminuer le risque de récidives et améliorer leur qualité de vie.

«Avec l’équipe d’animateurs composée de neurologues, neuropsychologues, patients témoins, médecins spécialisés, soignants et l’association de patients Fragile Suisse, nous abordons de façon approfondie la maladie, les facteurs de risque cardiovasculaires et d’autres aspects spécifiques de la vie suite à un tel événement » explique Diane Morin. « Alors que, durant l’hospitalisation, une première séance individuelle est proposée, les quatre ateliers sont réalisés en ambulatoire, une fois que l’épisode aigu est passé et que le patient a déjà pu prendre un peu de recul face à cet événement.»

 Dernière mise à jour le 21/02/2018 à 12:32