Symposiums extraordinaires

Symposium : Cancer pulmonaire stade précoce

Jeudi 2 novembre 2023 de 14h à 17h30

En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel

Environ 3500 personnes en Suisse reçoivent chaque année le diagnostic d’un cancer du poumon, dont le facteur de risque le plus important reste le tabagisme. La majorité des patients se présente à un stade déjà avancé, compromettant leur pronostic vital pour ce cancer avec la plus haute mortalité.

Une longue phase clinique latente et la présence de symptômes non-spécifiques rendent le diagnostic précoce difficile. Les dernières décennies ont vu l’accumulation d’évidence solide que la tomodensitométrie à bas dosage permet une détection précoce et une diminution de la mortalité liée au cancer du poumon.

Cette année, notre symposium conjoint de pneumologie et chirurgie thoracique abordera les dernières nouveautés pour le dépistage et la prise en charge médico-chirurgicale du cancer pulmonaire stade précoce.

Nous nous réjouissons de vous accueillir le 2 novembre prochain !

Informations et inscriptions :
symposium.pne-cht@chuv.ch

Il sera également possible de suivre la manifestation et d’interagir en ligne par conférence Webex :
https://chuv.webex.com/chuv/j.php?MTID=mc6d4b7cdd959a776cbd40b33f1f5de4b

 

14h00

Bienvenue

Pr C. von Garnier, Pr T. Krueger

 Radiologie, pathologie et prise en charge
14h05

Corrélations radiologie-histopathologie du cancer pulmonaire précoce

Dre C. Pozzessere, Prof. S. Berezowska

14h25

Implementing personalized lung cancer screening: prerequisites and considerations

Dr K. Ten Haaf

15h05

Programme pilote de dépistage du cancer pulmonaire

Dr C. Bongard

15h20

Prise en charge des nodules pulmonaires : nodule board

Dre C. Pozzessere, Dr C. Bongard, Pr C. von Garnier

 Diagnostic et thérapie
16h00

Prise en charge diagnostique pluridisciplinaire :

- Bilan d'imagerie, techniques de biopsies transthoraciques, Dr N. Villard

- Bronchoscopie, Dre L. Noirez

- Biopsies chirurgicales, Dre C. Forster

16h35

Oncologie - immunochimiothérapie

Dre H. Bouchaab

16h50

Radio-oncologie

Dr R. Kinj

17h05

Chirurgie - Résections sous-lobaires du cancer pulmonaire débutant

Prof. M. Gonzalez

17h20

Conclusions

Pr C. von Garnier, Pr T. Krueger

Cette manifestation permet l'obtention de crédits à faire valoir pour la formation continue en chirurgie thoracique (4 crédits), en pneumologie (4 crédits), en oncologie (3 crédits) et en médecine interne générale (3 crédits).

 

Symposium en l'honneur du Pr. John-David Aubert : Hypertension pulmonaire et transplantation

Jeudi 3 novembre 2022 de 14h00 à 17h30

En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel 

Après 20 ans d’activité pionnière dans l’hypertension pulmonaire et la transplantation pulmonaire, c’est l’occasion de rendre hommage et prendre congé du Pr John-David Aubert.

Malgré les progrès réalisés dans la prise en charge de l’hypertension pulmonaire et l’amélioration du pronostic au cours des deux dernières décennies, le traitement de la maladie avancée reste un défi et nécessite l’engagement d’une équipe interdisciplinaire compétente. Si la combinaison des thérapies actuellement disponibles permet une stabilisation de la majorité des patients, la transplantation pulmonaire reste la seule option de traitement définitive chez certains patients sous traitement médicamenteux maximal.

Deux éminents experts internationaux – Pr. Marc Humbert et Pr. Marc de Perrot – donneront un aperçu unique des défis que représentent le traitement médical et la transplantation pulmonaire chez les patients souffrant d’hypertension pulmonaire avancée.

Une fois transplanté, le greffon est progressivement colonisé par le microbiote de l’hôte. L’équipe de transplantation pulmonaire du CHUV étudie l’interaction entre le receveur et le microbiote du greffon, dévoilant ainsi l’écologie pulmonaire et son impact sur la fonction de l’organe. Le Dr. Eric Bernasconi présentera cette activité de recherche novatrice et mettra en lumière le rôle que joue le microbiote dans la santé du poumon greffé.

Enfin, le symposium donnera l’occasion à la Dre. Angela Koutsokera, future responsable médicale du programme de transplantation pulmonaire, de mettre en perspective l’activité et l’expertise lausannoise.

14h00

Prise en charge de l’hypertension pulmonaire avancée et réfractaire au traitement

Pr. Marc Humbert, Paris

14h45

Lung transplantation for pulmonary hypertension : what’s new?

Pr. Marc de Perrot, TGH Toronto

16h00

Update on research in lung transplantation

Dr Eric Bernasconi

16h30

Lung transplantation : the Lausanne experience

PD MER Dre Angela Koutsokera

17h00Allocution du Doyen FBM UNIL
Pr. Manuel Pascual
 Allocution du Directeur général CHUV
Pr. Philippe Eckert
 Le souffle retrouvé
Pr. John-David Aubert

Symposium - BPCO : Comment renouer avec le souffle ?

Jeudi 4 novembre 2021 de 14h00 à 17h30

En présentiel : auditoire Paternot, Agora, Lausanne
En virtuel

Nous approchons de la deuxième année de la pandémie SARS-COVID-19. Avec elle, la société a pris conscience des conséquences de l’insuffisance respiratoire sévère. Nous avons appris énormément, au cours des derniers mois, sur la prise en charge respiratoire de cette infection en aigu mais également sur la réhabilitation de malades ayant passé de nombreuses semaines/mois dans des soins aigus.

Le sujet de notre symposium 2021 s’inscrit dans cette thématique de l’insuffisance respiratoire et abordera le sujet de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Selon l’OMS, plus de 250 millions de personnes souffrent de BPCO causant 3 millions de décès par année. En Suisse, 400 000 personnes sont actuellement atteintes de BPCO. L’incidence de la BPCO est à la hausse en raison de la prévalence croissante du tabagisme et du vieillissement de la population. Bien que la BPCO ne soit pas curable, une prise en charge appropriée soulage les symptômes, améliore la qualité de vie et diminue la mortalité. Au cours des dernières années, de nombreux outils ont permis d’optimiser la prise en charge de personnes atteintes de BPCO, limiter les complications et dépister/traiter le développement de cancer pulmonaire. Plus récemment, la pandémie SARS-COVID-19 a également constitué un défi majeur chez les BPCO.

Les services de pneumologie et de chirurgie thoracique vous proposent de faire le point sur ces différents sujets le 4 novembre prochain.

Etant donné la situation sanitaire, un certificat COVID vous sera demandé (test non admis) et l’événement sera également accessible en visioconférence.

14h00

Introduction

Prof. Thorsten Krueger et Prof. Christophe von Garnier

 

Première partie - "BPCO : de l'inhalateur à la greffe pulmonaire"

Modérateurs: Dr jean Yannis Perentes et Prof. Paola Gasche-Soccal

14h05

Prise en charge médicale de la BPCO : bases et nouveautés (COVID-19)

Dr Jérôme Plojoux

14h20

Réhabilitation pulmonaire du patient BPCO : bases et nouveautés (COVID-19)

Dre Isabelle Frésard et Prof. Pierre-Olivier Bridevaux

 Réduction du volume pulmonaire : rôle de l'Emphysema Board
14h35

Pneumologie interventionnelle

PD Dr Alban Lovis

14h45

Chirurgie

PD Dr Michel Gonzalez

 Quand plus rien ne va, peut-on considérer la transplantation ?
15h05

Aspects pneumologiques

PD MER Dre Angela Koutsokera

15h15

Aspects chirurgicaux

Prof. Thorsten Krueger

 

Deuxième partie - "BPCO et cancer pulmonaire"

Modérateurs: Prof. John David Aubert et Prof. Thorsten Krueger

16h00

BPCO et dépistage du cancer pulmonaire : quoi de neuf après l'étude NELSON ? Aspects pneumologiques et radiologiques

Prof. Christophe von Garnier et PD Dre Catherine Beigelman

 Prise en charge du cancer localisé en cas de fonctions pulmonaires marginales
16h25

La radiothérapie

Prof. Esat Ozsahin

16h35

La pneumologie interventionnelle

Dre Leslie Noirez

16h45

La chirurgie

Dr Jean Yannis Perentes

16h55

L'oncologie

Dre Hasna Bouchaab

17h05

Conclusions

Prof. Thorsten Krueger et Prof. Christophe von Garnier

 

Départ du Professeur Jean-William Fitting - 17.06.2014 

Les maladies rares : La mucoviscidose entre coopération et approches thérapeutiques innovantes - 16.05.2017

Des membres de la Commission thématique de la santé publique du Grand Conseil ainsi que des représentants des organisations de patients ont participé à cette manifestation.
Lors de l’accueil, Prof. Andrea Superti-Furga, Chef du Service de médecine génétique au CHUV et membre du comité des maladies rares du CHUV, a souligné que « les maladies rares ont de plus en plus de poids au CHUV ». La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies rares et le CHUV fait partie des centres de compétences suisses avec l’EHC (Hôpital de Morges) pour le traitement de la mucoviscidose et la recherche dans ce domaine. La prise en charge découle d’un partenariat public-privé remarquable, et le professeur Superti-Furga a exprimé son espoir de voir cet exemple se répliquer dans toutes autres maladies plus rares.

Le Prof. Laurent Nicod, Chef du Service de Pneumologie au CHUV, a ouvert l’évènement en mettant l’accent sur le fait que la mucoviscidose était autrefois une maladie qui touchait principalement les enfants. Depuis 10 à 15 ans, grâce aux soins attentifs des pédiatres, la plupart des patients atteignent l’âge adulte et vivent avec cette maladie chronique. Après la découverte du gène responsable de la mucoviscidose en 1989 on espérait qu’une thérapie serait vite développée. Ceci n’est que actuellement le cas. A l’heure actuelle, la maladie est incurable, mais les progrès de la médecine au cours des dernières décennies ont permis de mettre en place de nouveaux traitements grâce auxquels l’espérance de vie moyenne a considérablement augmenté pour atteindre 40 ans actuellement.  A l’heure actuelle,  on connaît plus de 1’200 mutations du gène conduisant à la maladie, laquelle peut se manifester de manière différente d’un patient à l’autre. Les premiers symptômes apparaissent déjà dans la petite enfance. En Suisse, le dépistage néonatal est pratiqué depuis 2011 (Laurent Nicod)

Dr. Alain Sauty, médecin agrée du Service de pneumologie au CHUV et de l’EHC et Co-président Swiss Working Group for Cystic Fibrosis, a rappelé les derniers développements thérapeutiques qui sont une vraie révolution et qui permettent depuis deux ou trois ans de corriger le défaut génétique de façon pharmacologique chez près la moitié des patients.

Responsable au CHUV de la mucoviscidose et cheffe de clinique, Dre Maura Prella, a parlé de la prise en charge multidisciplinaire qui assure par exemple le suivi ambulatoire avec un groupe de spécialistes en infectiologie, ORL, gastroentérologie, hépatologie, diabétologie et transplantation pour 5 demi-journées de consultation par semaine. Au CHUV presque la moitié des patients a vécu une greffe pulmonaire. Le suivi du patient demande une coordination précise des plusieurs séances de physiothérapie par semaines, des cures antibiotiques et des consultations avec des spécialistes…

Une patiente a témoigné lors de cet événement. Elle a évoqué sa vie avec la mucoviscidose Elle figure sur la liste d’attente pour une greffe bi-pulmonaire. Son exemple est représentatif des défis médicaux et professionnel que ces patients recontrent (elle a notamment dû arrêté la formation qu’elle était en train de suivre…).

Reto Weibel, Co-président Société Suisse pour la Mucoviscidose CFCH, est lui-même atteint de la maladie et il a subi une greffe pulmonaire. Comme d’autres patients sur place, la greffe et les nouvelles thérapies nourrissent l’espoir de mener une vie relativement normale. « Grâce au triangle relationnel entre organisations de patients, association des médecins spécialistes et laboratoires pharmaceutiques, les patients bénéficient plus tôt des thérapies adéquates », a expliqué Reto Kessler, Country Manager Vertex Pharmaceuticals.

Parmi les invitées se trouvaient également les deux autres membres du comité des maladies rares du CHUV, Prof. Michaël Hofer de l’Unité Romande d'Immuno-Rhumatologie Pédiatrique et Dr. Romain Lazor, médecin adjoint du Service de Pneumologie et délégué du CHUV de la Communauté d’intérêt maladies rares.

Un accès équitable à un traitement n’est pas encore assuré pour les personnes concernées. Un problème d’assurance maladie existe à l’âge de 20 ans au moment de la transition de l’AI à la LAMAL avec par exemple la nécessité de prescrire tous les médicaments dont les patients auront besoin plus tard pour leur prise en charge par la LAMAL

« La transition n’est pas satisfaisante » a précisé Dre Isabelle Rochat, Responsable a.i. de la consultation de pneumologie pédiatrique au CHUV.

La procédure politique prévoit actuellement l’aboutissement du concept national maladies rares jusqu’à la fin de l’année. La mise en œuvre des projets partiels comme les centres de référence, la prise en charge des coûts sont partiellement en cours. Mais certaines étapes essentielles tardent à être finalisées – comme par exemple la désignation des centres de référence.

En résumé

  • La mucoviscidose représente un défi majeur pour les patients, leur famille ainsi que pour les spécialistes traitants
  • La recherche, les nouvelles thérapies et les soins multidisciplinaires permettent des grands progrès qui sont indispensables pour la survie des patients
  • Le traitement de la cause du défaut génétique de la mucoviscidose conduit à une augmentation significative de la qualité de vie auprès des premiers patients traités et permet aux personnes concernées de mener une vie plus autonome
  • Un accès équitable à un traitement n’est pas encore assuré pour les personnes concernées
  • Les centres de compétences sont un élément clé pour garantir aux patients l’accès égalitaire à une thérapie, une prise en charge adéquate et une recherche ciblée
  • Les personnes concernées bénéficient plus vite d’un traitement adapté grâce à la coopération « organisation de patient – communauté médical - laboratoire pharmaceutique »
  • Ce modèle approuvé devrait être promu dans le cadre de la mise en œuvre du concept national maladies rares.
 Dernière mise à jour le 04/10/2023 à 08:59