Immunité et poumons

Les voies aériennes et les poumons sont constamment exposés à des agents potentiellement toxiques et à des pathogènes, qu’ils soient viraux, bactériens ou fongiques.

Les cellules à l’interface entre l’air et nos voies aériennes jouent un rôle central pour orchestrer une réponse immune innée ou adaptative. Il s’agit de l’épithélium bronchique ou alvéolaire, des cellules dendritiques ou des macrophages et des cellules lymphocytaires capables de recruter d’autres éléments inflammatoires tels que les éosinophiles et les neutrophiles. Des cellules souches sont impliquées dans les processus de réparation. Ces éléments cellulaires doivent protéger l’organisme de toute intrusion mais aussi empêcher l’activation d’une réponse inflammatoire par rapport à la plupart des agents ne présentant pas de menace pour permettre aux poumons de remplir leur fonction dans les échanges gazeux. Les processus cicatrisants et réparateurs en cas de lésions doivent rester limités.

Le laboratoire étudie l’équilibre de ces systèmes dans l’asthme, les maladies chroniques obstructives, la transplantation et les maladies infiltratives des poumons.

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 Dernière mise à jour le 22/06/2020 à 12:30