Biopsie hépatique par voie transveineuse

De quoi s'agit-il ?

Votre médecin cherche par ce moyen des informations sur la cause de la maladie du foie, sur l’intensité de cette maladie et ses conséquences sur la structure du foie et donc sur son fonctionnement. Ces données permettront d’envisager le traitement le plus adéquat.

Cette méthode consiste à prélever un échantillon de foie à travers une veine.

Comment se déroule l'examen ?

La biopsie du foie par voie transveineuse est réalisée par une équipe médicale formée à cette technique. Vous serez hospitalisé(e) pour la procédure.

Une anesthésie locale sera faite au niveau du cou afin de ponctionner une veine; plusieurs tentatives sont parfois nécessaires. Un petit tuyau (cathéter) sera alors introduit dans cette veine jusqu’à une veine du foie sous contrôle télévisé (radiologie). Une aiguille sera introduite dans le tuyau afin d’aspirer un fragment de tissu hépatique: cette manoeuvre doit souvent être répétée plusieurs fois. Une fois prélevé, le fragment est adressé au service de pathologie du CHUV qui procédera àa différentes analyses sur ce morceau de foie.

Ces analyses peuvent prendre plusieurs jours, c’est pourquoi les résultats de la biopsie ne peuvent être obtenus immédiatement. Avant ou après cette biopsie, des pressions veineuses dans les veines du foie peuvent être mesurés si cela est nécessaire. Le tuyau mis en place dans votre veine du cou sera ensuite retiré par le radiologue.

Après cet examen, il sera nécessaire de rester au lit, en position couchée pendant 6 heures, mais vous pourrez boire et manger une heure après la fin de l’examen si tout va bien. Votre tension artérielle et votre fréquence cardiaque seront surveillées régulièrement. Vous pourrez quitter le service soit le soir même soit le lendemain, en fonction de la discussion avec le radiologue.

Quels sont les risques ?

Habituellement, cet examen est indolore. Une douleur abdominale peut toutefois survenir au cours de l’examen; celle-ci est le plus souvent modérée et transitoire.

Exceptionnellement (1/1’000-1/10'000) un accident, le plus souvent une hémorragie, peut survenir. Ce risque est comparable à celui d’une anesthésie générale. Cette complication est exceptionnellement fatale mais en général elle est traitée par une intervention radiologique ou chirurgicale sur place.

 Dernière mise à jour le 21/02/2018 à 10:36