Activité physique

Les événements qui agitent depuis quelques années le monde du sport (dopage dans le cyclisme, matchs de football truqués, etc.) ont terni son image. Cela a mis en évidence que le sport de haut niveau est gangrené par deux phénomènes: le dopage et l’argent.

Par conséquent, le regard de la société envers le sport est en train de changer. Pourtant, de l’antiquité à nos jours, sport et activité physique ont servi à bien des causes.

La sédentarité: à l’origine de bien des maux

Aujourd’hui, les pays sont hautement industrialisés. La machine remplace l’homme dans presque toutes les tâches. On tend de moins en moins à se déplacer à pied. Les services de bus vont chercher les enfants devant leur domicile pour les amener à l’école et rares sont les ménages sans téléviseur, jeux vidéo ou ordinateurs. A l’école, l’enfant est contraint de rester assis de longues heures. De retour à la maison, le soir, il s’assied devant sa télévision ou sa PlayStation et bouge de moins en moins.

Il est reconnu que la sédentarité est à l’origine de bien des maux. Or, l’homme est ainsi fait qu’il a besoin de bouger: il sait de manière intuitive que l’activité physique lui procure «quelque chose de positif» sur le plan du bien-être physique et psychologique. C’est donc naturellement qu’il se tourne vers le sport. Pour le plaisir, pour la recherche de la performance, pour se mesurer avec le danger, vaincre, voyager et pour sa santé.

L’activité physique: indispensable au maintien d’une bonne santé

Certes, la pratique d’un sport peut s’accompagner de blessures et d’accidents. Cependant, les derniers chiffres de l’Office fédéral des statistiques le prouvent: l’activité physique est nécessaire au maintien d’une bonne santé. Elle diminue de manière significative l’obésité, le diabète, les maladies du cœur, l’incidence de certains cancers et la dépression.

Un moyen de prévention contre l'addiction aux drogues

Comme l’ont démontré de nombreuses études, l’activité physique est aussi un moyen de prévention contre l’addiction aux drogues. Ces études indiquent clairement une relation inverse entre la pratique de l’exercice physique et la consommation de nicotine. Sa prévalence est 2 à 3 fois supérieure chez les personnes inactives par comparaison aux personnes actives, surtout chez les adeptes de sports d’endurance. Il en va de même pour la consommation du cannabis.

Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique devrait jouer un rôle important dans la prévention de la consommation de substances psycho-actives, notamment par son action socialisante, surtout durant la phase difficile de la puberté. Les entraîneurs, mais aussi les maîtres de sport ont donc un rôle prépondérant à jouer par l’enseignement et l’exemple, réveillant dans l’esprit des jeunes une conscience de bonne santé.

 Dernière mise à jour le 03/08/2018 à 12:30