Entre lien et organisation : le rôle de coordination

Un rôle au carrefour des disciplines

Coordonner un Centre oncologique, c’est avant tout s’inscrire dans une dynamique d’équipe riche et interdisciplinaire : médecins, personnel soignant, gestionnaires de colloque, data managers… Chacun·e contribue à la prise en charge, et la coordination veille à maintenir ce lien vivant.
Cela demande de la compréhension, de l’écoute, et une bonne dose de flexibilité pour s’adapter au rythme souvent intense du terrain clinique.

Orchestrer la complexité

La coordination, c’est aussi un apprentissage constant. Au fil du temps, elle permet de mieux comprendre les rouages du Centre, d’anticiper les besoins et d’ajuster les processus. Cela implique de suivre l’évolution des besoins des équipes, de rester attentif aux ajustements nécessaires et d’anticiper les dysfonctionnements potentiels.
Un exemple emblématique : le colloque hebdomadaire, véritable cœur de l’organisation.

Derrière ce rendez-vous régulier, essentiel au parcours de soins des patients, se cache un travail de préparation exigeant mais souvent invisible.
Grâce à l’engagement du gestionnaire de colloque oncologique, un travail rigoureux est mené en amont, pendant et après chaque séance. Cette collaboration étroite permet à la coordination de disposer d’informations précieuses et de bénéficier d’échanges constructifs.
Le gestionnaire partage avec la coordinatrice les observations issues du colloque, pour ajuster les pratiques et favoriser une amélioration constante.

Et ces améliorations portent leurs fruits : grâce à plusieurs ajustements et nouvelles pratiques, la durée du colloque a pu être réduite, même si le nombre de cas à discuter a fortement augmenté. Une belle preuve d’efficacité collective !

Construire et relier

Depuis la création du Centre, la coordination s’appuie sur une collaboration étroite avec la Pre Solange Peters, puis, depuis juillet 2024, avec le Prof. Yannis Perentes, Répondant médical du Centre.
La qualité de cette relation est un élément clé : elle permet d’avancer ensemble, de maintenir une dynamique constructive, d’initier de nouveaux projets — et parfois de canaliser certaines ambitions pour mieux les concrétiser.

Le fil invisible du Centre

La coordinatrice est à la fois pilote et médiatrice, garante de la cohérence entre les exigences médicales, les impératifs logistiques et les réalités humaines du terrain.
Son rôle s’exerce souvent en arrière-plan, mais il conditionne la fluidité du fonctionnement collectif et, en définitive, la qualité des soins offerts aux patient·e·s.
C’est dans cette discrétion que réside sa force : faire en sorte que tout se tienne, sans que rien ne se voie.

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10 ans, 10 rôles clés

Pour ses 10 ans, le Centre des tumeurs thoraciques (CeTT) présente la série "10 ans, 10 rôles clés".
Une immersion au cœur du fonctionnement du Centre, où chaque portrait révèle la richesse humaine et professionnelle d’une équipe pluridisciplinaire unie par un même objectif : offrir les meilleurs soins possibles aux patient·e·s.

Sur la photo : Mme Pauline Morales, Référente opérationnelle pour le Centre des tumeurs thoraciques, ainsi que pour le Centre des tumeurs gynécologiques et le Centre de la prostate