Thèse en cours sous la direction de Rémy Amouroux, IP, UNIL et en codirection avec la Pre Aude Fauvel, IHM, CHUV-Unil
Ce projet de thèse s’inscrit dans le projet FNS « La médecine féminine. Une histoire des premières femmes médecins et de leur contribution à l’innovation médicale entre la Suisse francophone et la France, 1867-1939 » (abrégé MEDIF), qui sera mené sur quatre ans par l’Institut des humanités en médecine CHUV-UNIL. Le projet MEDIF a pour but de questionner l’apport collectif des femmes médecins « pionnières » en Suisse et en France, c’est-à-dire les femmes qui ont terminé une formation médicale au cours de la première vague de féminisation de la médecine, des années 1870 à la veille de la Première guerre mondiale. Le projet de thèse a pour objectif d’interroger et de comprendre la nature du projet de « médecine féminine ». Le travail d’Alix Vogel analysera donc comment des femmes ont concrètement défini, en acte, des protocoles de recherche en « médecine féminine », en suivant un groupe d’étude de sexologie missionné par la Princesse Marie Bonaparte (1882-1962) – cette dernière ayant mobilisé un collectif de femmes entre la France et la Suisse pendant deux décennies (des années 1920 à 1940). Il s’agira, outre d’identifier les femmes menant ces travaux, de restituer la vision de ces pionnières sur la sexualité féminine.