Une douleur chronique est une douleur qui dure depuis plus de six mois sans répondre aux traitements usuels. Contrairement à la douleur aiguë provoquée par une fracture, une brûlure ou une coupure, qui sert à nous indiquer que quelque chose ne va pas, la douleur chronique est inutile. De par sa persistance dans le temps, elle affecte considérablement notre comportement et notre bien-être. Elle devient alors la maladie à traiter, indépendamment de sa cause initiale.
La douleur chronique peut apparaître à tout âge, de la petite enfance à la vieillesse. Elle touche les hommes comme les femmes. La douleur chronique peut être liée à une maladie, à une déficience, à une infection ou encore à une opération. Elle peut aussi apparaître suite à un accident.
En savoir plusLa détermination du type de douleur à traiter nécessite un examen clinique et neurologique. L’imagerie radiologique et l’électroneurophysiologie, soit l'étude de l’activité électrique dans le système nerveux, peuvent aussi faire partie de l’évaluation clinique.
Pour quantifier la douleur, on s'appuie sur des échelles visuelles ou verbales reconnues. La plus utilisée s'appelle l’échelle visuelle analogique (EVA). Pour qualifier la douleur, on soumet le ou la patient-e à un questionnaire.
En savoir plusIl existe deux façons de traiter la douleur chronique: avec ou sans médicaments. Le choix du traitement dépend de l'analyse de la douleur (son type, ses composantes, son intensité et sa qualité), mais également de l’expérience passée du ou de la patient-e.
Il ne faut pas non plus négliger l’aspect psychologique dans la prise en charge de la douleur chronique. Comme cette maladie comprend une part de subjectivité, la personne qui en souffre se sent souvent seule et incomprise. Parfois, elle a même l'impression que son entourage ou les professionnels de la santé ne la croient pas. Une approche psychologique peut l'aider à améliorer sa qualité de vie.
Lorsque les traitements conventionnels s’avèrent inefficaces, on peut envisager un traitement neurochirurgical en ultime recours. Celui-ci est en général du type réversible (stimulation électrique de certaines structures nerveuses ou administration directe de médicaments). Plus rarement, il peut être irréversible.
Le neurochirurgien discutera avec vous des détails de l’intervention qu’il préconise en relation avec votre état ainsi que des risques et bénéfices associés. N’hésitez pas à lui poser des questions.