Les mouvements anormaux comprennent différents groupes de maladies, telles que la maladie de Parkinson, le tremblement essentiel, la dystonie, les tics, la Chorée de Huntington ou d'autres troubles du mouvement. Leur dénominateur commun est un dysfonctionnement des noyaux cérébraux sous-corticaux (noyaux gris centraux).
Les patient-e-s sont reconnaissables en raison de leur trouble apparent et en ressentent souvent une forme de stigmatisation sociale.
L’évolution de la neurologie, d’une discipline principalement diagnostique vers une discipline thérapeutique, se reflète dans les avancées récentes observées dans le traitement de ces maladies: des médicaments permettent de traiter les symptômes de la maladie de Parkinson ou la neurochirurgie fonctionnelle utilise la stimulation cérébrale profonde pour diminuer les symptômes de la maladie de Parkinson ou de la dystonie.
Différentes études nationales et internationales sont actuellement menées pour comprendre les causes des mouvements anormaux et améliorer ainsi leurs traitements. Plus spécifiquement, des études cliniques sont en cours pour proposer de nouvelles voies thérapeutiques dans le traitement des syndromes parkinsoniens atypiques.
Plus de mille patient-e-s par an présentant des mouvements anormaux sont traité-e-s au sein de l'Unité des maladies neurodégénératives et neurogénétiques du Service de neurologie.
Les traitements habituels qui y sont prodigués comprennent les injections de toxine botulique pour diminuer les contractions musculaires involontaires de la dystonie et les thérapies médicamenteuses pour diminuer les troubles de la maladie de Parkinson.
Dans notre service, nous pratiquons depuis une dizaine d'années la stimulation cérébrale profonde. C'est un outil performant pour le traitement de la maladie de Parkinson, du tremblement essentiel et de différents types de dystonie.
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