04
nov.
16h00
à
17h30
Conférence
Auditoire Jequier-Doge, CHUV

Soutenance de thèse de Keyuan Liu

Publié par Jovanovic Milica le 28.10.2025
Mme Keyuan Liu soutiendra sa thèse intitulée Physical activity and metabolism: a population-based study. Entrée libre.

Mme Keyuan Liu, Master of Medicine, Jilin University, Chine, soutiendra en vue de l'obtention du grade de
Doctorat ès sciences de la vie (PhD) de l'Université de Lausanne sa thèse intitulée :

Physical activity and metabolism: a population-based study

Mardi 4 novembre, 16h, Auditoire Jequier-Doge, CHUV

Direction de thèse:
Prof. Pedro Manuel Marques-Vidal

Codirection de thèse
Dre Julijana Ivanisevic

Les maladies métaboliques cardiovasculaires (comme le diabète de type 2) représentent aujourd’hui l’un des défis de santé publique les plus graves à l’échelle mondiale. Elles constituent non seulement un lourd fardeau pour les systèmes de santé publique, mais affectent également de manière significative la qualité de vie des patients. Cependant, certains changements de mode de vie, tels qu’une activité physique adéquate et une alimentation saine, peuvent jouer un rôle clé dans la prévention de ces maladies.
La présente étude, réalisée à Lausanne, en Suisse, s’appuie sur la cohorte populationnelle CoLaus|PsyCoLaus et vise à examiner la relation entre l’activité physique et le développement du diabète de type 2. Plus précisément, nous souhaitons explorer si un métabolite sanguin courant — les acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA, principalement d’origine alimentaire) — pourrait expliquer cette relation.
Les résultats ont montré que les personnes sédentaires présentent des niveaux plus élevés de BCAA et sont plus susceptibles de développer un diabète. En revanche, le sommeil, bien qu’appartenant également à la catégorie de l’inactivité, montre des résultats opposés : une durée de sommeil prolongée n’augmente pas le risque de diabète et est associée à des niveaux plus faibles de BCAA. De plus, les individus pratiquant une activité physique modérée ou intense présentent des niveaux de BCAA significativement plus bas. Enfin, l’ajout du niveau de BCAA à un modèle existant de prédiction du risque de diabète améliore la capacité du modèle à identifier les personnes à haut risque.

En résumé, l’activité physique modérée à intense et le sommeil pourraient réduire le risque de diabète en influençant les niveaux de certains métabolites, tels que les BCAA. Toutefois, il reste à confirmer par des recherches supplémentaires si les BCAA jouent un rôle de médiateur dans la relation entre l’activité physique et le diabète.

 Dernière mise à jour le 31/10/2025 à 12:10