Privat-docent, MER
Biologiste, chef de laboratoire
Service des maladies infectieuses
Université de Lausanne (UNIL)
CHUV
BH18/542
Rue du Bugnon 46
1011 Lausanne, Suisse
Tél. +41 21 314 02 59
Affiliations primaires:
Après des études de Sciences naturelles à l'Université de Lausanne, le Dr. Dominique Blanc a travaillé comme assistant à l'Institut de Microbiologie de Lausanne entre 1985 et 1987 avant de commencer sa thèse de doctorat dans le même institut avec un passage d'un an à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Il obtient son doctorat (PhD) en 1991 et est directement engagé dans le service de médecine préventive hospitalière pour diriger le laboratoire d'épidémiologie et développer des méthodes de typage moléculaire à des fins d'investigation d'épidémies. Durant ces années, le Dr Blanc a mis sur pied et évalué de nombreuses analyses pour l'hygiène, la prévention et le contrôle des infections et a développé ses compétences dans ces domaines. Il est également président de la sous-commission des désinfectants et antiseptiques du CHUV depuis sa création au début des années 2000.
Le Dr. Blanc a été nommé maître d’enseignement et de recherche en 2001 et a été nommé privat-docent en 2004 auprès de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l’Université de Lausanne (UNIL).
Il est vice-directeur du Centre National de Référence des Résistances Emergentes aux Antibiotiques (NARA) depuis sa création en 2017.
Ses intérêts de recherche sont axés sur l'épidémiologie moléculaire et génomique des infections nosocomiales. Il a développé plusieurs projets de recherche financés par le Fond National en particulier sur l'épidémiologie et les facteurs d'épidémicité de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (MRSA).
Il a développé un concept de typage moléculaire d'espèces bactériennes qui consiste en un séquençage de deux gènes hautement polymorphiques. Ce schéma de séquençage à double locus (DLST) a été développé pour Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa et Clostridium difficile. Les avantages du DLST sont la haute reproductibilité et la définition non ambiguë des types, permettant l'informatisation des résultats utilisés pour la surveillance moléculaire de ces pathogènes.
Avec le développement du séquençage à haut débit (next generation sequencing), il utilise le séquençage complet de génome (whole genome sequencing) comme méthode de typage pour des investigations épidémiologiques (genomic epidemiology). Son intérêt se porte notamment sur l'évaluation et l'utilisation de la méthode du whole genome multi locus sequence typing (wgMLST).