Même si la fertilité diminue avec l’âge, la survenue d’une grossesse après 40 ans n’est pas rare. Ces grossesses sont la plupart du temps une surprise pour le couple. Pour éviter cette situation délicate, il est recommandé d’utiliser des moyens de contraception. Une consultation et un profil de risque-bénéfice aident à trouver la meilleure contraception pour chaque situation individuelle.
La pilule contraceptive combinée classique ne fait pas partie des premiers choix après l'âge de 40 ans mais elle n’est pas à bannir absolument. Elle peut être prescrite par un spécialiste qui évaluera les risques et les bénéfices.
En périménopause, le stérilet reste une méthode pratique et sûre. Un dispositif intra-utérin contenant des hormones progestatives peut être utilisé pour traiter des saignements irréguliers qui sont fréquents en cette période de vie. L’emploi du préservatifest bien entendu possible.
La stérilisation tubaire, définitive, passe par l’oblitération d’un court segment de chacune des deux trompes. Chez l’homme, la vasectomie est une contraception définitive qui passe par la ligature des canaux déférents.
La ménopause peut avoir un impact important sur la vie relationnelle ainsi que sur la sexualité, autant sur le plan physique qu’émotionnel.
Une diminution de la concentration d’œstrogènes a un impact sur la muqueuse vaginale et sa lubrification. Une sécheresse vaginale et une plus grande sensibilité aux irritations peut s’installer lors de la ménopause et générer des douleurs pendant les relations sexuelles. Ce problème se résoud aisément par l’utilisation de lubrifiants. Des relations sexuelles régulières renforcent également la tonicité du vagin.
Certaines femmes peuvent ressentir une diminution du désir sexuel, qui provient en partie de la diminution d’androgènes et d’œstrogènes. Cette relation entre ménopause et baisse de la libido n’est pas automatique et dépend également de la qualité de la relation de couple. Au contraire, il arrive que ne plus devoir prendre de contraceptifs augmente la libido – un signe que les hormones ne sont pas les seules à jouer un rôle sur la sexualité.
La performance et le nombre de relations sexuelles n’est pas un critère en soi. L’important pour un couple est de trouver son équilibre sans générer trop de frustration pour l’un et pour l’autre.
Une consultation médicale pour parler de ce thème de manière franche peut s’avérer utile. Il est possible de suivre une consultation conjugale auprès d’un thérapeute formé en sexologie ou d’opter pour des hormones de substitution ou d’autres traitements.