A la suite du premier entretien, votre médecin vous propose une série d'examens. Ceux-ci sont déterminants pour envisager ensuite le traitement de procréation médicalement assistée le plus adapté à votre couple.
Tous ces examens sont pratiqués à la Maternité du CHUV.
En général, les investigations commencent par une échographie vaginale, indolore, pratiquée pour examiner les ovaires, les trompes et l’utérus.
Cette méthode d'examen non opératoire permet d'évaluer au moyen d'ondes sonores la taille et la forme des organes de reproduction. Elle est particulièrement utile pour le diagnostic de troubles de l'ovulation et pour le contrôle du développement du follicule pendant le traitement d'infertilité.
En complément, des analyses de sang sont pratiquées chez les femmes pour dresser un bilan hormonal.
Le bilan hormonal (ou bilan endocrinien) est un examen biologique qui consiste à doser dans le sang des hormones (en général entre le 2ème et 4ème jour du cycle).
Plusieurs hormones participent à la régulation de la fertilité chez la femme. Ces hormones proviennent de différents organes :
Tous ces organes peuvent être à l’origine d’un dérèglement du cycle menstruel et donc de la fertilité féminine.
Selon les cas, une hystérosalpingographie est requise. Cet examen radiologique permet de déceler, à l’aide d’un produit de contraste, une éventuelle obstruction des trompes.
L'introduction de la sonde est le moment le plus douloureux mais il ne dure que quelques instants. L'injection du produit de contraste peut être responsable de douleurs identiques à celles des règles. Elles sont passagères et des antalgiques contre la douleur seront prescrits si besoin.
Parfois, afin d’obtenir un diagnostic plus précis, il est nécessaire d’aller observer les organes génitaux internes, ainsi que la perméabilité des trompes. Une laparoscopie est alors pratiquée. Cette opération offre en outre la possibilité de faire un bilan d'éventuelles lésions et de les réparer avec une double finalité, diagnostique et opératoire.
La laparoscopie consiste à introduire une caméra à travers l'ombilic dans la cavité abdominale, sous anesthésie générale. Le ventre est gonflé par du gaz carbonique, afin d'éloigner les organes intra-abdominaux et de créer un espace pour pouvoir opérer sans danger. Suivant le type d’opération envisagée, une à trois petites incisions complémentaires sont pratiquées pour permettre l'introduction d'instruments.