Lorsque la cage thoracique est blessée, il arrive que plusieurs organes soient touchés. Notre doctrine consiste à les soigner par ordre d’importance. Nous soignons d’abord la partie la plus atteinte et la plus menaçante pour la vie.
Pour établir un diagnostic, nous commençons le plus souvent par une radiographie. Si nécessaire, nous utilisons d’autres techniques telles que l’endoscopie. Ces examens nous permettent de savoir où et comment opérer.
Lorsqu’une blessure est visible et saigne, il s’agit d’un traumatisme ouvert. Il peut être causé par un coup de couteau, une arme à feu, un accident de voiture ou un objet qui a perforé la poitrine lors d’une chute.
Lorsqu’une blessure est invisible à l’œil nu ou ne saigne pas, il s’agit d’un traumatisme fermé. La blessure de ce type la plus courante est la fracture d’une côte. Suite à une chute ou à un accident de voiture, d’autres organes peuvent être touchés, comme la trachée, les poumons, le cœur ou l’un de ses gros vaisseaux.
Cette blessure de la cage thoracique est très courante.
Lorsque la côte cassée ne cause pas de dommage autour d’elle, sa conséquence se limite aux douleurs, parfois aigües, qu’elle provoque. On attend alors que l’os se répare de lui-même. Il suffit de prendre des médicaments qui calment les souffrances.
Lorsqu’une côte fracturée blesse à son tour d’autres parties de la poitrine, il faut prodiguer d’autres soins. Une côte cassée peut perforer un poumon. Il est alors nécessaire d’opérer.