Le médiastin comprend la région de la cage thoracique située entre les deux poumons, qui contient le cœur, l'œsophage, la trachée et les deux bronches. Une biopsie dans cette zone peut être faite soit par thoracoscopie, soit par médiastinotomie antérieure. Dans ce cas, on accède directement à la lésion par une incision d’environ 3 cm entre deux côtes près du sternum.
La médiastinoscopie permet d’accéder aux ganglions dans le médiastin et d'en faire la biopsie. Cette investigation est parfois nécessaire pour savoir si ces ganglions sont cancéreux et décider d’une éventuelle ablation d'une partie du poumon.
Cette opération est réalisée sous anesthésie générale. Une petite incision de 2 cm au niveau cervical est effectuée et permet d’introduire une caméra le long de la trachée. L'ensemble des ganglions situés le long de cet organe sont identifiés et biopsiés.
Cette opération est bien supportée et les patients peuvent quitter l’hôpital normalement après 24 heures d’observation.
Les maladies de la glande thymique (située dans le thorax devant la trachée) nécessitent parfois son ablation totale ou partielle. Pour ce faire, on procède par sternotomie ou par thoracoscopie en fonction de sa taille et de sa localisation. Parfois, une résection d’autres tissus (par exemple du péricarde) est nécessaire en cas d’infiltration tumorale, de même que des vaisseaux et du système veineux (veine cave supérieure).
La thymectomie est actuellement un traitement reconnu de la myasthénie grave. Le gain thérapeutique est visible quelques années après l’opération, notamment par la diminution des médicaments immunosuppresseurs administrés.
Cette technique n’est en soi pas une opération compliquée et est bien supporteé.
La sympathectomie est indiquée en cas de transpiration excessive au niveau des mains. Elle consiste en la section de la chaîne nerveuse sympathique, de la 2ème jusqu’à la 5ème côte. Cette opération est effectuée par thoracoscopie. Elle nécessite une incision de 1 cm de chaque côté du thorax, sous chaque bras.
Parmi les effets secondaires de cette intervention, on observe souvent une transpiration compensatrice au niveau des pieds et du tronc.