Après un séjour d’une dizaine de jours aux Soins intensifs, le ou la patient∙e sera hospitalisé∙e durant approximativement un mois dans le Service de chirurgie cardio-vasculaire, au 16e étage du CHUV. Durant ce temps, il ou elle pourra se promener avec un masque de protection et une blouse à l’intérieur de l’hôpital.
Les visiteur∙euse∙s seront prié∙e∙s de suivre des principes d’hygiène stricts, tels que le lavage des mains avant d’entrer dans la chambre du ou de la patient∙e, et s’abstenir de le ou la visiter en cas de rhume, de grippe, de bronchite, de varicelle, de zona ou de conjonctivite, afin de prévenir tout risque de contamination.
Un programme de physiothérapie est mis en œuvre pendant le séjour hospitalier, ayant pour objectif l’amélioration des capacités cardiaques et respiratoires, ainsi que la tonification musculaire nécessaire aux activités physiques. Cette physiothérapie consiste en différents exercices pratiqués de façon progressive et adaptés à chacun∙e.
Suite à une transplantation, il est normal que le corps «se défende» contre l’organe greffé car il ne le reconnaît pas comme faisant partie de son patrimoine génétique. Il peut donc rejeter cet organe et tenter de le détruire si un traitement n’est pas administré. C’est pourquoi un traitement contre le rejet est systématiquement instauré.
Ce traitement immunosuppresseur indispensable est débuté dès le jour de la greffe et sera nécessaire sur le long terme. Malgré la prise régulière du traitement, un rejet aigu peut parfois survenir, surtout pendant la première année, qu'il faudra alors traiter. Le risque et la fréquence diminuent par la suite si le traitement immunosuppresseur est bien suivi.
La présence d’un rejet peut se manifester par une augmentation de la fatigue, un essoufflement rapide à l’effort, une prise de poids, mais il peut aussi être asymptomatique. Le rejet est diagnostiqué par une écho-cardiographie et une biopsie cardiaque.
Parfois, une hospitalisation s’imposera afin de le traiter intensivement par de hautes doses de médicaments immunosuppresseurs en perfusion intraveineuse et par la bouche.
Cette maladie peut se manifester plusieurs années après une transplantation cardiaque, et correspond à un rétrécissement du diamètre des coronaires (artères irriguant le cœur).
Des facteurs immunitaires ou inflammatoires jouent un rôle favorisant. Des examens permettront de déceler les signes de cette maladie, et si nécessaire des traitements peuvent être prescrits.
Certains facteurs, comme l’hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète et l’hypercholestérolémie, peuvent accélérer son évolution.