Anne-Françoise et Philippe Loup ont placé leur espoir dans la fécondation in vitro en 2010. Ils sont aujourd’hui les heureux parents de deux enfants en bonne santé et espèrent servir d’exemple. Témoignage
«Je remercierai toujours la doctoresse qui m’a convaincu de tenter une fécondation in vitro avec ma femme», lance Philippe Loup. Le père de 55 ans est aujourd’hui soulagé. Il vit à Neuchâtel avec Anne-Françoise, 44 ans, sa seconde épouse, et ses deux enfants, nés de deux tentatives de fécondation in vitro (FIV) réussies en 2011 et 2015.
Car le Neuchâtelois présente un problème de spermatozoïdes. Le traitement par FIV se révèle être une bonne solution. En 2010, Anne-Françoise et Philippe Loup démarrent ensemble une première FIV. Les premières étapes se déroulent à l’Unité de médecine de la reproduction (UMR). Lui fait les prélèvements au laboratoire (LABR) et durant le traitement, Anne-Françoise effectue ses contrôles et les prises de sang à l’Hôpital de Nyon, proche de son lieu de travail.
«Nous avons reçu un accompagnement optimal, raconte Anne-Françoise Loup. Les professionnels rencontrés n’ont jamais tenu de discours trop positif ou négatif, les explications étaient données avant chaque étape, je me suis toujours sentie en confiance.» Après trois tentatives de transfert, Aurélien naît en mars 2011. Le couple a ensuite accueilli Simon au début de 2015. «Lorsque nous sommes revenus au CHUV avec nos deux enfants, nous avons ressenti que toute l’équipe médicale était fière et contente que tout se soit bien passé, c’est un succès pour eux aussi quand une fécondation in vitro se passe bien!»
Anne-François Loup, ergothérapeute de formation, souligne l’importance de l’attention qu’elle a pu recevoir de son mari et de son entourage tout au long du processus dont l’attente peut sembler longue (deux à trois mois en tout). Elle se remémore aussi quelques souvenirs délicats du processus pour lequel l’appui et la compréhension des proches sont essentiels: «Durant ces traitements, les contrôles gynécologiques intravaginaux, ainsi que le besoin de se faire plusieurs piqûres pour aider à la stimulation ovarienne sont des moments très difficiles psychologiquement.»
La jeune maman se réjouit toutefois d’observer que le processus de fécondation in vitro se rapproche aujourd’hui toujours plus d’une grossesse naturelle. «Lors de ma dernière FIV, j’ai appris que je n’étais plus obligée de rester allongée 30 minutes après le transfert d’embryons mais que je pouvais tout de suite retourner à mes activités. La FIV, parfois encore perçue comme très technique, est simplement, pour nous, un coup de pouce à la nature.»