Au Centre des tumeurs gynécologiques, la prise en charge des patientes touchées par un cancer de la vulve est organisée en plusieurs étapes coordonnées.
Au Centre des tumeurs gynécologiques, la prise en charge des patientes touchées par un cancer de la vulve est organisée en plusieurs étapes coordonnées. Elle réunit une équipe médicale et infirmière spécialisée dans la prise en charge des cancers de l’appareil reproductif féminin. Le centre a pour but d’offrir à chaque patiente les meilleurs diagnostics et traitements possibles.
Trois périodes-clés distinctes jalonnent le parcours de soins:
Le bilan diagnostique regroupe un ensemble d'examen cliniques, biologiques et d'imagerie. Il est la première étape de la prise en charge. Son but est de confirmer ou exclure que l'anomalie suspecte est un cancer.
S'il s'agit d'un cancer, il précise son type et les caractéristiques de ses cellules, évalue son étendue et détermine s'il s'est développé dans d'autres parties du corps.
Le/la gynécologue effectue un premier bilan de l'état de santé de la patiente au cours d'un examen clinique général et gynécologique. Il prête une attention particulière à la vulve et au périnée, en évaluant tout changement d'aspect de la peau qui peut apparaître inégale, granuleuse ou avec un trajet veineux irrégulier.
Le médecin recherche par ailleurs systématiquement les ganglions anormaux, en palpant ceux qui sont situés dans le pli de l'aine. Une palpation de l'abdomen lui permet d'évaluer les organes de la cavité abdominale et de mettre en évidence les éventuels emplacements douloureux.
Généralement, une prise de sang complète l'examen physique et permet de faire un bilan de l'état de santé général.
Un examen approfondi de la vulve permet de localiser avec précision les éventuelles lésions. Il sert aussi à effectuer un prélèvement du tissu lésé, que l'on appelle biopsie. Il est systématiquement complété par une colposcopie, généralement réalisée de façon simultanée. Celle-ci permet d'évaluer le tissu en continuité de la vulve, du vagin jusqu'à la partie extérieure du col de l'utérus. La colposcopie sert aussi au prélèvement de tissus. Le plus souvent, les prélèvements sont faits sous anesthésie locale. Cependant, pour permettre au/à la gynécologue de faire un examen très minutieux, pour le confort de la patiente et afin qu'elle soit parfaitement détendue, une anesthésie générale de courte durée peut parfois être proposée.
L'analyse au microscope des tissus prélevés à l'endroit de l'anomalie permet de définir s'il s'agit d'un cancer et, si c'est le cas, d'en préciser les caractéristiques, comme le type de cellules à l'origine de la maladie ou le degré d'agressivité des cellules. Cette analyse, effectuée par un médecin pathologiste, est un examen histopathologique.
D'autres examens d'imagerie (échographie, PET scan, IRM) et endoscopiques peuvent être effectués pour évaluer l'étendue de la maladie et déterminer si elle s'est développée ailleurs dans le corps.
D'une manière générale, le résultat des examens n'est pas immédiat. Un délai de 8 à 10 jours est nécessaire pour réaliser les analyses, établir le diagnostic le plus précisément possible et définir le traitement le mieux adapté à chaque situation. Afin d'assurer une bonne coordination, convenez avec le médecin la façon dont le résultat vous sera restitué, par qui et dans quel délai.
L'examen par ultrasons permet de visualiser les organes et de détecter des problèmes, comme une inflammation ou une lésion.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) sert à obtenir des images détaillées d'une partie du corps. Dans certaines situations, l'IRM permet de rechercher des anomalies que l'on repère moins bien avec d'autres techniques d'imagerie.
Chaque cancer est différent. Tous les traitements ne sont donc pas toujours proposés. Le choix dépend des caractéristiques du cancer, de l'âge et de l'état de santé général de la patiente, ainsi que de ses antécédents médicaux et chirurgicaux. Il prend en compte le bilan diagnostique, les recommandations internationales fondées sur des études cliniques, ainsi que les recommandations édictées par le Centre des tumeurs gynécologiques du CHUV qui sont mises à jour régulièrement.
Une proposition personnalisée de traitement est faite à chaque patiente. La stratégie thérapeutique est discutée lors d'un colloque interdisciplinaire qui réunit les différents spécialistes du Centre des tumeurs gynécologiques.
La chirurgie est le traitement principal du cancer de la vulve. Selon l'étendue de la maladie et les caractéristiques des cellules cancéreuses, elle est utilisée de façon exclusive ou en combinaison avec une radiothérapie ou une chimiothérapie.
L'infirmière clinicenne spécialisée du Centre des tumeurs gynécologiques est à disposition, tout au long du parcours de soins, pour des questions liées aux traitements et à l'organisation de la prise en charge.
La chirurgie des cancers gynécologiques a pour but de supprimer la tumeur et ses éventuelles extensions. Son déroulement varie selon le type de cancer et les objectifs du traitement.
La chimiothérapie est un traitement médicamenteux du cancer qui agit contre les cellules malades. Elle est introduite dans la circulation sanguine pour atteindre tout le corps et détruire les cellules cancéreuses là où elles se trouvent.
La radiothérapie est un traitement du cancer qui contribue au contrôle local de la maladie. Elle utilise les radiations pour détruire les cellules anormales et bloquer leur capacité à se multiplier.
La radiothérapie utilise les radiations pour détruire les cellules cancéreuses, soit pour traiter directement la tumeur, soit pour prévenir une récidive lorsque la tumeur a été retirée par chirurgie. Son utilisation au niveau de la région du bassin...
Au terme des traitements, un programme de consultations de suivi est planifié. Le rythme évolue au cours du temps. Généralement, un rendez-vous avec le/la gynécologue spécialisé-e et/ou l'oncologue est planifié tous les 3 ou 4 mois pendant 3 ans, puis tous les 6 mois. Ce programme peut être adapté selon les traitements réalisés.
La fréquence des examens d'imagerie ou endoscopiques est déterminée par l'auscultation, l'entretien avec la patiente et les examens biologiques.
Tout au long du suivi, l'infirmière clinicienne spécialisée du Centre des tumeurs gynécologiques reste disponible. En cas de besoin, il est également possible de bénéficier du soutien et de l'accompagnement d'un-e assistant-e social-e et d'un-e psychologue spécialisé-e.
Illness can be a source of physical and psychological suffering. Each person, according to their own history, experiences this period in a different way and expresses needs that are unique to them. The CHUV offers support services to help patients find the resources they need to cope.
Consultation de diététique oncologique Offre de soutien psycho-oncologique Hypnose médicale par casque de réalité virtuelle