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Prise en charge du cancer de la vessie

Université de Lausanne

Care and Support

La prise en charge des patient-es touché-es par un cancer de la vessie est organisée en plusieurs étapes coordonnées.

La prise en charge des patient-es touché-es par un cancer de la vessie est organisée en plusieurs étapes coordonnées. Elle réunit médecins et infirmier-ères spécialisé-es pour offrir à chaque patient-e le meilleur traitement et les soins les plus adaptés à sa situation.

Trois périodes-clés distinctes jalonnent le parcours de soins:

Nos atouts

Nos atouts

  • Une équipe multidisciplinaire d'expert-es: urologues, oncologues, radiothérapeutes, radiologues, pathologistes et autres spécialistes. Ils accompagnent les patient-es et leurs familles tout au long du traitement.
  • Accès aux dernières innovations dans le domaine de la médecine, y compris des traitements récents et des essais cliniques.
  • Des technologies de pointe pour le diagnostic et le traitement des CVNMI, comme la cystoscopie en lumière bleue, permettant une meilleure détection des tumeurs de haut grade.
  • Un protocole de réhabilitation améliorée après la chirurgie (ERAS®) pour une récupération optimisée.
  • Des soins de soutien complets, incluant un accompagnement psychologique, nutritionnel et en réhabilitation.
  • Une consultation interdisciplinaire permettant aux patient-es de rencontrer plusieurs spécialistes lors d'un même rendez-vous.

Diagnostic

Le diagnostic est la première étape de la prise en charge. Il permet de confirmer la présence ou non d’un cancer.

Le diagnostic de cancer de la vessie repose sur une cystoscopie, un examen de la vessie à l'aide d'une caméra introduite par l'urètre. Il est compété par des bopsies réalisées par voie endoscopique, avec une caméra insérée dans les voies urinaires, souvent sous anesthésie. Les échantillons de tissus sont ensuite analysés au microscope par un médecin pathologiste pour identifier des cellules cancéreuses et évaluer leur degré d'agressivité. Un scanner abdominal avec produit de contraste est aussi effectué pour évaluer l'état des reins, des uretères et l'étendue du cancer.

En cas de détection d'une tumeur, une ablation endoscopique de la vessie (TURV) est réalisée. Elle permet d'analyser les tissus de la vessie (examens au microscope des tissus biologiques). Ces analyses aident à déterminer le stade et l'étendue de la maladie. Un bilan d'imagerie par scanner comprenant les poumons, l'abdomen et le pelvis est aussi effectué.

Ces examens aident à établir un diagnostic précis, essentiel pour adapter le traitement à chaque patient-e. Les résultats peuvent prendre du temps, mais ils sont indispensables pour déterminer la prise en charge la plus appropriée.

Treatments

Le traitement débute souvent par une résection transurétrale de la vessie (TURV). Cette intervention enlève les tissus malades et permet un diagnostic précis.

Cancer non musculo-invasif
Pour les cancers non musculo-invasifs, des instillations de Bacille de Calmette-Guérin (BCG), d'autres médicaments ou de solutions liquides peuvent être nécessaires. Ils sont introduits directement dans la vessie avec un cathéter. Le BCG stimule le système immunitaire pour détruire les cellules cancéreuses. Il permet aussi de limiter les récidives.

Cancer musculo-invasif
Si le cancer est musculo-invasif, une cystectomie radicale est nécessaire. Cette intervention consiste à enlever complètement la vessie. Chez les hommes, la prostate est aussi retirée, tandis que chez les femmes, l’utérus est enlevé. De plus, pendant l’opération, les ganglions proches de la vessie sont retirés pour limiter la propagation du cancer.

Reconstruction du système urinaire
Puisque la vessie n’est plus présente pour stocker l’urine, une nouvelle façon d’évacuer l’urine est mise en place. C’est ce qu’on appelle une dérivation urinaire.

  • Elle peut être incontinente, c’est-à-dire que l’urine s’écoule en continu vers une poche placée sur l’abdomen (urostomie ou conduit iléal).
  • Elle peut être contenante, avec la création d’une nouvelle vessie à partir d’un bout d’intestin, permettant aux patient-es de contrôler le besoin d'uriner.

Selon l’état de santé du ou de la patient-e et l’avancée du cancer, une chimiothérapie peut être administrée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur ou après pour éliminer d’éventuelles cellules cancéreuses restantes. Si la chirurgie n’est pas possible ou si un traitement complémentaire est nécessaire, la radiothérapie peut être utilisée pour détruire les cellules cancéreuses. L’immunothérapie peut aussi être proposée pour renforcer le système immunitaire et l’aider à mieux combattre la maladie.

Monitoring

Après le traitement, un suivi régulier est prévu et comprend des contrôles réguliers. Cela inclut une cystoscopie (caméra pour examiner la vessie) et une cytologie urinaire (analyse d'urine pour détecter des cellules anormales).

Un scanner abdominal peut aussi être fait pour évaluer l'état des organes voisins et l'éventuelle récidive du cancer.

Le calendrier de suivi est adapté en fonction des caractéristiques de la maladie et les patient-es sont accompagné-es tout au long de leur rétablissement.

Support Offers

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