En dépit des progrès considérables réalisés depuis dix ans dans le traitement des tumeurs cérébrales, en particulier des glioblastomes, le pronostic reste peu favorable. La recherche mise sur le développement de nouveaux traitements pour améliorer l’espérance de vie des personnes qui en sont atteintes.
Créé en 2022, le Centre de recherche famille Lundin sur les tumeurs cérébrales vise à renforcer la recherche pour améliorer de façon significative la qualité et l’espérance de vie des personnes atteintes de glioblastome. Pour ce faire, trois axes prioritaires ont été identifiés.
Avoir un centre de recherche intégré au CHUV est une opportunité unique pour le développement de nouvelles approches thérapeutiques visant à améliorer l’espérance de vie des personnes atteintes de tumeurs cérébrales.
A titre d’exemple, l’étude Phenix visant à démontrer l’efficacité d’une combinaison de trois traitements sur un total de 53 patient·e·s atteint·e·s de glioblastome récurrent se déroulera dans six hôpitaux suisses au cours des quatre prochaines années.
Pour le Pr Andreas Hottigner, Directeur du Centre de recherche famille Lundin sur les tumeurs cérébrales, “la recherche sur le cancer du cerveau est essentielle pour nous aider à aller de l'avant. En tant que médecin, grâce à la recherche clinique, je peux proposer à mes patients des traitements prometteurs bien avant qu'ils ne soient sur le marché ».
Le CHUV est depuis longtemps engagé dans la lutte contre le glioblastome, la forme de tumeur cérébrale la plus agressive chez les adultes. Les deux traitements standards utilisés actuellement ont été mis au point aux CHUV par l’équipe du Pr Roger Stupp : le traitement combiné de radiothérapie et chimiothérapie à base de témozolomide datant de 2005 ainsi que le traitement par champs électriques alternés développé en 2017.
Autre contribution significative, les travaux de recherche menés depuis 1999 par la Pre Monika Hegi, du Laboratoire de biologie et génétique des tumeurs cérébrales, qui ont mené à l’identification d’un biomarqueur permettant de prédire la réponse des tumeurs au traitement au témozolomide (2005).
Ces découvertes ont contribué à augmenter considérablement le taux de survie des patient·e·s après 5 ans de traitement, de moins de 2% en 2005 à environ 15% aujourd’hui. La Fondation CHUV se mobilise aux côtés des équipes de recherche pour soutenir cet élan et offrir de meilleures perspectives aux patient-es.
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