Maladies neurodégénératives : mieux identifier pour mieux traiter

Un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer, autorisé aux Etats-Unis et en cours d’évaluation en Suisse, suscite de nombreux espoirs. Face à ces nouvelles perspectives, il est essentiel d’affiner le diagnostic afin d’offrir le bon traitement à la bonne personne.

De nouveaux espoirs dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer

Avec le vieillissement progressif de la population, on estime que le nombre de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer va doubler ces quinze prochaines années.

Alors qu’il n’existe aucun traitement capable de guérir la maladie d’Alzheimer, la perspective de nouveaux médicaments capables d’interférer avec l’évolution de la maladie souligne la nécessité d’obtenir des données fiables sur l’épidémiologie des troubles cognitifs.

Ces nouveaux médicaments étant associés à des effets secondaires non négligeables, il est essentiel de poser un diagnostic précis et de parvenir à identifier les personnes éligibles au traitement présentant le moins de risques d’effets secondaires.

Les maladies neurodégénératives sous la loupe

Afin de mieux comprendre l’épidémiologie des maladies neurodégénératives, les Centres de la mémoire du CHUV, des HUG et trois autres centres vaudois ont établi un registre de données cliniques et démographiques concernant la patientèle souffrant de troubles cognitifs pouvant conduire à une maladie neurodégénérative. Le recueil systématique de ces données sur la durée et son extension progressive à toute la Suisse romande permettra d’accélérer la recherche pour mieux comprendre, dépister et traiter ces pathologies.

« Grâce à ces données, nous avons un profil unique en Suisse romande et savons exactement quelle est la démographie de ces maladies et comment les patientes et les patients évoluent dans le temps », précise le professeur Gilles Allali, directeur du Centre Leenaards de la mémoire au CHUV.

Une réponse adaptée aux besoins

Ainsi, ce recueil de données contribue à mieux comprendre l’épidémiologie des troubles cognitifs affectant les personnes âgées et à évaluer l’impact et l’efficacité de nouvelles interventions pharmacologiques et non pharmacologiques : des informations précieuses qui guideront un large panel de médecins et de scientifiques, mais aussi les autorités de santé publique, les assurances et l’industrie pharmaceutique. Allouer les ressources nécessaires à la prise en charge et à la prévention des maladies neurodégénératives sur la base d’une estimation précise des besoins est en enjeu central.

Comme le souligne le professeur Gilles Allali, « la maladie d’Alzheimer commence à faire des dégâts dix à quinze ans avant le diagnostic. Il est donc essentiel de poser un diagnostic précis et précoce de la maladie afin de proposer des approches thérapeutiques préventives et ciblées. »

Pour celles et ceux qui souhaiteraient participer aux essais cliniques et contribuer à la recherche sur les maladies neurodégénératives, un dispositif en ligne, le Brain Health Registry Switzerland (BHR-S), est disponible pour faciliter et centraliser l’inscription des personnes avec ou sans symptômes cognitifs. Les inscriptions sont gratuites, une personne peut retirer son inscription à tout moment et n’a aucune obligation de participer aux études proposées.

Le saviez-vous?

- 32'900 nouveaux cas de démence en Suisse chaque année

- 1200 nouvelles patientes et nouveaux patients par année au Centre Leenaards de la mémoire du CHUV

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 Dernière mise à jour le 03/04/2024 à 13:01