Ma carrière au CHUV

Du fait de sa taille, de sa diversité et de la multitude d’opportunités professionnelles qu’il offre aux jeunes talents motivés, le CHUV est un formidable lieu pour apprendre, progresser et s’épanouir. Quelques exemples.

Sébastien Melchior, 38 ans

Infirmier spécialisé en soins intensifs, Service de néonatologie

"Le CHUV est un centre de référence universitaire pour les soins infirmiers et médicaux. Lorsque tu y travailles, tu es conscient de cela!

Je suis venu en Suisse immédiatement après ma formation initiale à Liège en Belgique.

Très vite attiré par les opportunités qu’offre le milieu universitaire, j’ai choisi la pédiatrie comme première affectation. Six mois après, je débutais les deux années de formation en cours d’emploi pour ma certification en soins intensifs. J’avais soif de comprendre et de

progresser. C’est là que j’ai découvert la néonatologie où j’exerce maintenant, à la fois dans les soins directs aux nouveau-nés et pour l’encadrement des nouveaux collègues qui arrivent dans le service.

En six ans au CHUV, mon rôle a déjà évolué cinq fois! La suite? L’acquisition de compétences au moyen des pratiques simulées est en plein essor à Lausanne, il y a donc des opportunités que j’aimerais saisir dans ce domaine et évoluer sur la voie du mix entre pratique & enseignement."

Perrine Monnier, 34 ans

Infirmière diplômée du domaine opératoire (IDDO), Bloc opératoire principal

"Ici, je fais des interventions complexes et variées que je ne trouverais pas ailleurs. C’est réellement important pour moi à ce stade de ma carrière.

    J’avais quatre ans d’expérience professionnelle seulement lorsque je suis arrivée de France. Le programme d’accueil du CHUV m’a permis de rencontrer celles et ceux qui débutaient l’aventure le même mois et de m’intégrer, y compris du point de vue administratif.

    J’ai enchaîné avec une semaine d’observation au bloc puis deux semaines de cours et c’était

    parti: ma spécialisation dans le domaine opératoire était lancée! Une excellente formation de deux ans en cours d’emploi, avec salaire fixe et deux ans de redevance.

    Le tournus organisé pour favoriser l’apprentissage m’a amenée à exercer dans toutes les spécialités avant de choisir la mienne. J’aime la chirurgie, connaître les techniques et les temps opératoires, anticiper les gestes. J’apprends tous les jours, dans un contexte où les conditions sont vraiment réunies pour progresser."

     

    Andrea Serena, 32 ans

    Infirmier clinicien spécialisé et chargé de projets, Centres interdisciplinaires en oncologie

    «La recherche de l’excellence implique qu’ici, avec des spécialistes dans tous les domaines, il y a toujours quelque chose qui bouge et des possibilités d’évoluer.

    Actuellement, mon rôle consiste à développer le rôle d’infirmier référent dans les différentes spécialités oncologiques. Aider les personnes atteintes de cancer à agir en fonction de leurs symptômes, intégrer les problématiques psychosociales et coordonner la prise en charge interdisciplinaire, ce sont des perspectives fascinantes et nécessaires!

    J’ai toujours travaillé en oncologie. Quatre ans après mon diplôme, j’ai fait partie de la 1ère volée d’étudiants au Master en Sciences infirmières de l’Université de Lausanne, puis enchaîné avec un Doctorat. Là, j’ai redécouvert la profession sous un autre angle et cela me permet aujourd’hui d’apporter une contribution différente en faveur des patients.

    Le CHUV est un moteur pour le développement de la pratique infirmière avancée, la relation avec mes collègues infirmiers et médecins est très bonne, j’apprécie vraiment cela."

    Sandra Lauener, 37 ans

    Infirmière, Service de psychiatrie de liaison et Urgences psychiatriques

    "La manière dont la collaboration est organisée avec les équipes interprofessionnelles met en valeur ce que je peux apporter au patient en tant qu’infirmière.

    Aux urgences de psychiatrie, j’accueille les patients et procède à l’évaluation initiale. En 15-20 minutes d’entretien, je précise avec le patient sa demande et le motif de consultation, puis j’informe le médecin qui intervient dans un second temps.

    Agir en 1ère ligne est un rôle privilégié, en prise directe avec la vie extrahospitalière et à un moment de la prise en charge où tout est encore ouvert.

    J’interviens également dans les services d’hospitalisation auprès des patients et des équipes soignantes. Les avis psychiatriques sont nécessaires, notamment lorsque les professionnels des unités somatiques sont démunis face à la souffrance psychique.

    Je suis identifiée par tous comme une ressource et j’aime contribuer à donner du sens aux difficultés rencontrées."

     Dernière mise à jour le 16/02/2018 à 19:07