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Carcinome basocellulaire

Université de Lausanne

Qu’est-ce que c’est?

Le carcinome basocellulaire est une tumeur de la peau qui se développe à partir de la couche basale de l’épiderme (couche la plus profonde de l'épiderme), ce qui explique son nom. Plusieurs types de carcinomes basocellulaires existent, mais la majorité d’entre eux présente un risque faible de récidive et ne fait que rarement des métastases.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque

Il existe trois facteurs qui jouent un rôle important dans le développement de ce cancer:

  • le vieillissement cutané
  • l’exposition aux rayons ultra-violet (UV).
    Ces deux facteurs peuvent se coupler à l’immunosuppression (diminution de l’activité du système immunitaire). L’immunosuppression concerne les patient-e-s atteint-e-s d’un cancer du sang, du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), ou ceux ayant subi une transplantation d’organe avec immunosuppression médicamenteuse.

D’autres facteurs peuvent également jouer un rôle, mais moindre:

  • les ulcères chroniques (lésions de la peau formant une plaie qui n’arrive pas à cicatriser spontanément),
  • les cicatrices,
  • certaines molécules chimiques.

Est-ce un cancer fréquent?

Est-ce un cancer fréquent?

Le carcinome basocellulaire est le cancer humain le plus fréquent en Suisse, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Mais il est souvent oublié des statistiques car il ne fait que rarement des métastases. En Suisse, environ une personne sur trois présente un risque de contracter ce type de cancer.

Quels symptômes?

Quels symptômes?

Le carcinome basocellulaire apparaît généralement sur les parties du corps exposées au soleil tels que le visage, les mains ou encore la tête. Il en existe plusieurs formes:

  • des nodules (une formation anormale, généralement arrondie et de petite taille) qui peuvent être fermes, brillants avec une variation de couleur allant du blanc au rose (et apparition de vaisseaux sanguins),
  • une croûte qui peut se former puis guérir, et laisser penser qu’il s’agit d’une plaie au lieu d’un cancer,
  • ou encore des petites plaques épaisses de couleur rouge.

La découverte de la maladie

La découverte de la maladie

Le dépistage du carcinome basocellulaire se fait lors d’auto-contrôles à la maison. Pour ce faire, le ou la patient-e peut se servir d’un miroir ou se faire aider par un-e proche.

Il arrive parfois que le personnel médical non spécialiste le reconnaisse. Enfin, le ou la dermatologue-vénérologue sait le reconnaître à l’œil nu, avec une loupe, ou un microscope spécifique (plus rare).

Un dépistage annuel est recommandé chez les personnes ayant un haut risque de cancer de la peau:

  • patient-e-s immuno-supprimé-e-s
  • patient-e-s ayant déjà fait un cancer de la peau.

Signes d’alerte

Signes d’alerte

Le carcinome basocellulaire progresse lentement et ne fait que rarement de métastases. Les situations qui demandent de consulter très rapidement sont donc rares. Il existe toutefois une exception: les patient-e-s immuno-supprimé-e-s, chez qui le risque de métastase est plus élevé, et les traitements plus difficiles.

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