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Mes travaux se situent à l’interface du droit pénal, de la criminologie et de la psychologie différentielle. La synergie de ces disciplines permet d’aborder les comportements déviants et/ou les troubles psychiatriques dans continuum entre normal et pathologique. L’aller-retour entre ces deux pôles est essentiel pour une meilleure compréhension de ces phénomènes et pour mieux orienter des interventions efficaces et utiles, tant au niveau individuel que collectif. Dans ce cadre, j’ai développé des études sur le terrain dans différentes unités de recherche notamment au sujet de l’idéation suicidaire chez les enfants, les adolescents et les adultes à la Faculté de Psychologie de l’Université de Genève ; l’implantation et l’évaluation d’un outil pour la prévention du suicide auprès des intervenants en Psychiatrie au Service Universitaire des Enfants et Adolescents à Lausanne ; le vécu des victimes de violences physique et sexuelle ainsi que leur représentation dans la presse à La Faculté de droit à Genève. Ces diverses études m’ont amenée à collaborer avec d’autres groupes de recherche, tant au niveau national qu’international.
En poste d’abord au Service de Médecine Psychiatrie Pénitentiaire dès 2006, dont la recherche été rattachée en 2012 à l’Institut de Psychiatrie Légale du CHUV, mes recherches s’intéressent actuellement à la violence actée et subie tant au niveau institutionnel que sociétale, aux facteurs de risque et de prévention de cette violence ainsi qu’à la valeur ajoutée de l’introduction d’outils standardisés d’évaluation de la violence.
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Mes travaux se situent à l’interface des neurosciences et de la psychologie, centrés sur l’étude du comportement humain, sain ou pathologique. Pourquoi les neurosciences ? Parce que leur dimension interdisciplinaire constitue un apport substantiel à nos connaissances, et ce dans de multiples domaines de la psychologie. J’ai ainsi pu développer des études sur plusieurs thématiques (neurones miroirs, psycholinguistique, attention visuelle, prise de décision dans l’incertitude, interface cerveau-machine, déficience intellectuelle, délinquance), dans différentes unités de recherche (INSERM U281 Lyon, FPSE, Psychiatrie et Neurosciences fondamentales, HUG Genève, Institut de Psychologie et Ecole de la Source, Lausanne, Universitäre Psychiatrische Kliniken, Bâle). Cette diversité m’a amenée à intervenir dans différents médias dès 2010 en tant qu’expert scientifique (RTS-Un, Couleur 3, Le Temps, Society, La Croix, LCI, etc.).
En poste à l’Institut de Psychiatrie Légale du CHUV depuis août 2013, mes recherches s’intéressent actuellement aux caractéristiques fonctionnelles du système nerveux autonome, précurseurs ou symptomatiques de la survenue de comportements violents contre autrui. Le rythme cardiaque et sa variabilité inter-battement recèlent en effet différents indicateurs concernant l’acquisition et l’utilisation de compétences sociales et d’inhibition du comportement. Ces sujets sont d’une importance cruciale tant au niveau de la prévention, de l’expertise pénale et de l’appréciation du risque de récidive, que de l’évaluation de l’intervention clinique. Ils sont en cours d’étude sur des populations de détenus, ainsi que sur des patients souffrant de troubles explosifs intermittents.
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Mes recherches se situent à l’interface de la psychiatrie, du droit et de la criminologie. Ces dernières années, elles se sont centrées sur deux axes principaux.
Le premier regroupe des travaux sur les dimensions qui sous-tendent les comportements violents et sexuels violents, les facteurs de risque et de protection de comportements violents, et les processus participant aux actes. L'objectif de ces travaux est de prévenir ces comportements violents et leur récidive, d’améliorer l'évaluation, notamment expertale, des sujets auteurs de violences et leur suivi dans un cadre thérapeutique.
Le deuxième axe de recherche est centré sur l'expertise judiciaire en psychiatrie et en psychologie légales. Compte tenu de l'importance que prend l'expertise dans les décisions judiciaires, cet axe interroge la pratique clinique expertale, mais aussi la place occupée par l’expertise dans le système judiciaire et l'effet de ses évaluations et de ses modes de restitution sur les décisions judiciaires. Différentes recherches ont porté sur les outils utilisés dans l’évaluation des facteurs de risque et de protection, leur validité dans une population suisse romande, le processus d'évaluation expertale, et les modalités de restitution de ces évaluations dans le rapport d’expertise (effets du transfert des connaissances scientifiques dans le domaine pénal).