Aujourd’hui, certaines méthodes de neuro-imagerie -utilisées à l’origine pour étudier la relation entre cerveau et comportement afin de contribuer au développement de la recherche clinique- sont utilisées dans les procédures judiciaires en droit civil et pénal. L’association des dysfonctionnements structuraux et/ou fonctionnels du cerveau à la manifestation de certains comportements déviants a ouvert la voie à l’utilisation des neurosciences dans le cadre des expertises pénales. Les dernières découvertes neuroscientifiques apparaissent comme un moyen de fournir à la justice des éléments «soi-disant» plus fiables et limitant les possibilités d’erreur de l’expertise psychiatrique, dont les données sont souvent jugées comme étant trop subjectives.