Ce projet de recherche, mené par le PD Dr Francesco Ceppi (CHUV) et Pr Li Tang (EPFL), explore une approche innovante pour améliorer l’efficacité des thérapies CAR-T face au neuroblastome — un cancer pédiatrique du système nerveux particulièrement agressif et difficile à traiter en cas de rechute.
Les thérapies CAR-T sont une forme d’immunothérapie qui a déjà montré des résultats spectaculaires contre certains cancers du sang, comme les leucémies. Elles consistent à prélever les cellules T du patient, à les modifier en laboratoire pour qu’elles reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses, puis à les réinjecter dans l’organisme.
Cependant, dans le cas des tumeurs solides comme le neuroblastome, cette approche est beaucoup moins efficace. Ces tumeurs créent un microenvironnement hostile qui affaiblit les cellules T et limite leur action.
Traditionnellement, les chercheurs cherchent à activer l’immunité de type 1, celle qui combat les virus et les cellules cancéreuses. Ce projet propose une stratégie différente : mobiliser l’immunité de type 2, habituellement impliquée dans la lutte contre les parasites ou les réactions allergiques.
Le pari des chercheurs : intégrer certains mécanismes de l’immunité de type 2 dans les cellules CAR-T pour les rendre plus résistantes, plus durables et plus efficaces contre les tumeurs solides.
Financé à hauteur d’environ 1,7 million CHF sur 4 ans par le programme BRIDGE Discovery du Fonds National Suisse, le projet vise à :
Si les résultats sont concluants, cette stratégie pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de traitements plus efficaces et moins toxiques pour les cancers pédiatriques et les tumeurs solides.