Test précoce du premier trimestre

Qu’est-ce que c’est ?

Le test précoce du premier trimestre évalue le risque de trisomies 21, 18 ou 13 chez le fœtus.

Comment se déroule-t-il ?

Pour faire ce test, plusieurs composantes sont employées pour calculer un risque que le bébé soit atteint d’une des trois trisomies :

Nous réalisons une prise de sang mesurant l’hormone de grossesse et une protéine fœtale et nous utilisons l’âge de la mère (la probabilité de porter un enfant ayant la trisomie 21 augmente avec l’âge de la femme), l’âge du fœtus et la mesure de la clarté nucale (espace à l’arrière de la nuque du fœtus) lors de l’échographie du premier trimestre.

Le prélèvement est ensuite transmis à un laboratoire spécialisé pour l’analyser, ce qui permet d’estimer le risque de trisomie chez le fœtus.

Comment les résultats sont-ils transmis ?

Le résultat du dépistage est rendu par votre médecin dans un délai d’une petite semaine.

Interprétation du résultat :

Le médecin vous transmet une probabilité de risques d’anomalies :

  • Risque faible = lorsque le risque varie entre 1/1000 et 1/20’000.  Votre médecin ou sage-femme ne vous propose pas d’examen complémentaire.
  • Risque élevé = lorsque le risque varie entre 1/10 et 1/1000. Un test prénatal non invasif (TPNI) vous est proposé.
  • Risque très élevé = lorsque le risque varie entre 1/1 et 1/10. Un avis auprès d’un-e spécialiste en médecine materno-fœtale ou un-e généticien est proposé pour discuter de l’opportunité de pratiquer un geste invasif diagnostique (soit une choriocentèse ou une amniocentèse).

Même si le risque est considéré comme élevé, cela n’indique qu’une probabilité.

Par exemple 1/50 signifie qu’il y a 2% de risque que l’enfant soit porteur d’une trisomie et par conséquent 98% qu’il soit sain.

Quelle couverture par les assurances ?

Le test de dépistage du 1er trimestre est couvert par l’Assurance obligatoire des soins.

Lorsque son risque est supérieur ou équivalent à 1/1000, un test prénatal non invasif (TPNI) est proposé et entièrement pris en charge.

Si le risque est supérieur ou équivalent à 1/380 et que les parents le souhaitent, l’assurance de base doit également prendre en charge un examen invasif (choriocentèse ou amniocentèse).

 Dernière mise à jour le 02/09/2022 à 17:11